Le cyberharcèlement est un fléau moderne qui touche des milliers de personnes chaque jour. Derrière l’écran, certains se croient tout permis et profitent de leur anonymat pour attaquer, rabaisser et humilier. Mais que faire lorsque l’on est la cible de critiques incessantes sur son apparence ? Se taire ? Se cacher ? Melissa Blake a choisi une toute autre approche : la résilience et l’affirmation de soi.
Un déferlement de haine injustifié
Melissa Blake, écrivaine et militante, connaît bien les jugements basés sur l’apparence. Atteinte du syndrome de Freeman-Sheldon, une maladie génétique rare affectant les traits du visage et la mobilité, elle a grandi en subissant des regards pesants. Pourtant, ce n’est qu’en 2019, après la publication d’un article pour CNN, qu’elle a pleinement mesuré l’ampleur de la cruauté en ligne.
Tout a commencé lorsqu’une YouTubeuse a partagé une photo de Melissa, déclenchant une avalanche de commentaires haineux. Certains la qualifiaient de « trop laide » pour apparaître en ligne, d’autres allaient jusqu’à dire qu’elle devrait être bannie des réseaux sociaux. Des insultes gratuites et violentes qui auraient pu la réduire au silence.
Une riposte pleine de courage
Mais au lieu de se laisser abattre, Melissa a décidé de répondre avec audace. Sur Twitter, elle a publié trois selfies accompagnés d’un message ironique :
« Lors de la dernière vague de trollgate, on m’a dit que je devrais être interdite de publier des photos de moi parce que je suis trop moche. J’aimerais donc simplement commémorer l’occasion avec ces trois selfies… »
Ce geste, simple mais puissant, a immédiatement trouvé un écho auprès des internautes. Encouragée par le soutien reçu, elle a décidé d’aller encore plus loin : pendant un an, elle a posté un selfie par jour.
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