Les membres de la famille d’Émile étaient sous écoute depuis plusieurs mois
Pour rappel, le jour où Émile a disparu, il se trouvait chez ses grands-parents dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 m d’altitude, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les parents du petit garçon qui avait deux ans et demi n’étaient pas présents le jour de sa disparition. Il était sous la surveillance de son grand-père.
Les interceptions téléphoniques ont été mises en place discrètement sur les lignes des membres de la famille Vedovini ces derniers mois. Il s’agit d’une mesure qui est souvent utilisée lorsqu’un doute persiste dans une enquête. Lors des différentes gardes à vue, les enquêteurs vont devoir déterminer si le grand-père de l’enfant a une responsabilité dans sa disparition ou si les membres de la famille se sont mis d’accord pour le protéger en gardant le silence.
“Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois. Les enquêteurs procèdent par ailleurs à des opérations criminalistiques en divers lieux du territoire. Une nouvelle communication interviendra à l’issue des actes en cours”, a ajouté le procureur.
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