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Suicide à la SNCF : on en sait plus sur le profil du conducteur du TGV


“Bruno, c’était un mec en or mais torturé”

Un ami proche, encore bouleversé, confie à RMC : « Bruno, c’était un mec en or mais torturé. Il me disait qu’il n’allait pas bien. Mais je ne pouvais pas imaginer qu’il mette fin à ses jours, surtout dans ces circonstances”.


“Il était très sympathique, très posé, très combatif”

D’après Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la région, toujours citée par la radio : “Il était très sympathique, très posé, très combatif, souligne-t-elle. Il était toujours bienveillant. Il prenait toujours du temps pour expliquer les situations et les luttes qu’ils portaient. En public, il ne renvoyait pas une telle souffrance personnelle.” Alors que rien ne laissait présager d’un tel geste, le cheminot, qui travaillait depuis 1997, devait bientôt prendre sa retraite.


Jusqu’à 5 heures de retard

Le suicide, survenu à pleine vitesse, a déclenché les systèmes de sécurité automatiques du train, provoquant son arrêt d’urgence sur les voies. Cet arrêt a perturbé l’axe Sud-Est, l’un des plus fréquentés du réseau ferroviaire. En tout, une dizaine de TGV et 10 000 passagers ont été affectés, certains accusant jusqu’à cinq heures de retard. Pour beaucoup, c’était une nuit de Noël bouleversée.

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