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En France, les propriétaires de chiens seront-ils un jour taxés comme en Allemagne ?

Cette taxe permet de responsabiliser les propriétaires en les enregistrant sur des listes spécifiques, qui attestent qu’ils s’occupent bien d’un chien et que cela implique donc des coûts sur le long terme. Cela est également une protection pour la sécurité des passants : en cas d’attaque ou de chien potentiellement dangereux, il est plus aisé d’en retrouver la trace et d’identifier les propriétaires.

Jacques Chirac a failli être taxé

Les chiens d’aveugle sont cependant exonérés de cet impôt. Comme toute taxe, elle est soumise à des tentatives de fraudeUn quart des Allemands auraient fraudé, ce qui n’est pas peu dire : il existe dix millions de propriétaires de chiens là-bas. En France, contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette idée a déjà été exploitée par le passé et est restée longtemps en place.

C’est ni plus ni moins que Napoléon Bonaparte qui avait mis en place un impôt similaire, pour lutter contre la rage. Il aura fallu attendre 1971, 150 ans après la mort de l’empereur, pour qu’il soit définitivement supprimé.

En 1998, le Sénat avait envisagé de faire contribuer le président de la République de l’époque, Jacques Chirac, qui était alors l’heureux propriétaire de trois chiens : Nemo, évidemment, ainsi que deux lévriers Tazis offerts par le président du Kazakhstan.

La France compte 7,6 millions de chiens ; une taxe sur les canidés pourrait donc être source de revenus importants pour l’État. En suivant l’exemple de l’Allemagne, cela représenterait plusieurs centaines de millions d’euros supplémentaires. De quoi soulager en partie les finances, exsangues, de l’État.

Capital (avec 6medias)

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