L’ex-secrétaire d’Etat démocrate John Kerry a regretté l’attitude du président républicain, qui “a déclaré son +amour+ pour Kim Jong Un”, le dirigeant nord-coréen, “mais insulte notre plus vieil allié”. “Arrêtez de tweeter! L’Amérique a besoin d’amis”, a-t-il ajouté.
Mais la porte-parole de la diplomatie américaine a balayé la polémique. “Beaucoup de bruit pour rien”, a estimé Heather Nauert, réaffirmant la relation “étroite” avec la France, “un de nos plus anciens et importants alliés”.
Pour Marie-Cécile Naves, spécialiste des Etats-Unis à l’Institut de relations internationales et stratégiques, Donald Trump “instrumentalise sa relation avec le président Macron pour faire passer des messages de politique intérieure” et donner “une image des Etats-Unis combatifs, seuls contre tous qui ne se laissent pas dicter d’agenda par des pays étrangers”.
Jusqu’ici relativement épargné, Emmanuel Macron découvre, comme l’Allemande Angela Merkel ou la Britannique Theresa May avant lui, les foudres du 45e président des Etats-Unis, souvent soupçonné de mieux s’entendre avec les hommes forts de pays adversaires qu’avec ses propres alliés.
AFP
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