Le château d’enfance de Carla Bruni, abandonné à contrecoeur
En 1975, face à l’escalade des tensions en Italie, la famille n’a effectivement d’autre choix que de quitter le Piémont pour Paris. Le château, jadis un symbole de sécurité et de prospérité, devient un souvenir douloureux. “On en avait fini avec Castagneto Po, plus personne n’y allait“, confiera plus tard Marisa Bruni Tedeschi, la mère de Carla, citée par le quotidien La Stampa. Pour Carla, cette fuite marque la fin d’une époque. Le cadre enchanteur de son enfance s’effondre, laissant place à une nouvelle vie dans la capitale française.
Bien que la famille Bruni-Tedeschi ait tourné la page sur Castagneto Po, l’art, omniprésent dans leur vie, ne les quitte jamais vraiment. À Paris, Carla Bruni retrouve dans les tableaux qui ornent sa maison un écho du passé, des fragments de son enfance piémontaise. Elle partage à présent cette passion pour les oeuvres d’art avec son mari, Nicolas Sarkozy. Ensemble, ils visitent les musées, collectionnent des pièces, perpétuant ainsi la tradition familiale !
Castagneto Po : le bien familial vendu… et revendu !
Quant à l’ancienne demeure familiale ? En 2009, la nouvelle tombe : le château de Castagneto Po est vendu. C’est le prince saoudien Al-Walid ben Talal qui, souhaitant acquérir le bien, en devient le propriétaire moyennant 17,5 millions d’euros. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce dernier décide finalement de le remettre sur le marché à peine quelques mois après l’acquisition, sans avoir entrepris les rénovations qu’il avait initialement envisagées !
Ainsi, le château familial, chargé d’histoire pour Carla, change à nouveau de mains. “Le château n’était plus qu’un souvenir, mais l’art, lui, restait une constante“, confie un proche de Carla. Un souvenir de l’enfance de la mère de famille de 56 ans qui semble s’éloigner encore plus.
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