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Cancer du pancréas : les scientifiques lèvent enfin le voile sur l’explosion des cas

Longtemps discret dans les statistiques, le cancer du pancréas est aujourd’hui au centre des préoccupations des médecins. Et pour cause : selon les données les plus récentes, plus de 15 000 nouveaux cas seraient désormais déterminés chaque année en France, contre moins de 10 000 en 2010. Une progression marquante qui place cette maladie parmi les cancers les plus redoutés.

Entre 1990 et 2018, le taux d’incidence a augmenté de  2,7 % par an chez les hommes et de 3,8 % chez les femmes . Si cette tendance se poursuit, le cancer du pancréas pourrait devenir la deuxième cause de mortalité par cancer, derrière le cancer du poumon. Mais pourquoi une telle évolution ?

Tabac, alcool : des facteurs de risque bien établis

Le pancréas, cette petite glande située derrière l’estomac, joue un rôle essentiel dans la digestion et la régulation du sucre sanguin. Lorsqu’une tumeur s’y développe, elle est souvent détectée tardivement, ce qui rend le traitement complexe.

Parmi les principaux facteurs de risque identifiés,  le tabac et l’alcool occupent une place importante . Le  Centre international de recherche sur le cancer (Circ)  estime qu’ils seront impliqués dans  20 à 30 % des cas . Autre facteur à surveiller : le diabète de type 2, qui  augmente le risque de développer ce cancer par 1,8 fois .

Comme l’explique le Dr Antoine Hollebecque, spécialiste des cancers digestifs à l’Institut Gustave Roussy, ces facteurs n’expliquent cependant pas entièrement la hausse rapide des cas :  « Le problème, c’est que personne ne connaît précisément toutes les causes de cette augmentation. »

Et si la génétique jouait aussi un rôle ?

Dans environ  5 % des cas , des prédispositions génétiques ont été identifiées. Certains gènes associés aux cancers du sein, par exemple, pourraient également favoriser l’apparition d’un cancer du pancréas.

Le risque augmente également lorsque plusieurs membres d’une même famille ont été touchés. Si des familles familiales existent, il est donc recommandé d’en parler à son médecin pour envisager une surveillance adaptée.

Des facteurs environnementaux à l’étude

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