Un couple violent
Sandrine Pissara, une ancienne serveuse, devenue prothésiste ongulaire, encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir “affamé” sa fille. Quant à son compagnon, Jean-Michel Cros, il risque jusqu’à 30 ans de prison. Dans l’affaire de la mort d’Amandine, une question essentielle se pose : comment une mère “violente”, signalée plusieurs fois aux juges des enfants, a-t-elle pu conserver la garde de sa fille ?
La mère nie les faits
Connue pour être, “violente, manipulatrice, dépensière et menteuse”, selon ses ex-compagnons, la mère de 8 enfants conteste toutes les accusations à son encontre.
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Ses autres enfants l’accusent de violences
Elle affirme avoir été une mère “aimante”, face à sa fille Amandine qu’elle décrit comme “capricieuse”, “voleuse” et souffrant de troubles alimentaires. Or, l’enquête a révélé le contraire. Ses autres enfants l’ont également accusé de violences.
Maltraitée à deux ans
Sandrine Pissara aurait considéré Amandine comme son souffre-douleur et le “vilain petit canard” de la famille. Les actes de maltraitances, qui auraient commencé dès l’âge de 2 ans et demi, ont fait l’objet de plusieurs signalements et de 3 saisines du juge des enfants.
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