Une adolescente victime de barbarie
Elle n’a connu que l’humiliation, l’horreur et la faim. À 13 ans, la jeune Amandine a perdu la vie le 6 août 2020 à Montblanc, près de Béziers. Sa mère, Sandrine Pissara, 55 ans, est jugée ce lundi 20 janvier 2025 pour “actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner”.
Une enfant privée de nourriture
À ses côtés devant la cour d’assises de l’Hérault à Montpellier, Jean-Michel Cros, 50 ans, accusé d’avoir “privé de soins ou d’aliments” sa belle-fille et de ne pas l’avoir “sauvée d’une mort certaine”. Enfermée dans le débarras du domicile familial, là où sa mère, son beau-père et ses 7 frères et sœurs vivaient, l’adolescente ne recevait ni soins, ni nourriture.
28 kilos pour 1,55 m
Le jour de sa mort, sa mère et son beau-père, voyant son état de santé critique, auraient tenté de lui donner une compote, un sucre et une boisson protéinée. En vain. La jeune fille de 13 ans aurait tout vomi avant de cesser de respirer. Le jour de sa mort, Amandine ne pesait plus que 28 kilos pour 1,55 m.
Une affaire odieuse
“En 32 ans de carrière, je n’ai jamais vu une affaire aussi odieuse. Je n’ai jamais vu ça”, confie Me Luc Abratkiewicz, l’avocat du père d’Amandine, à France 3 régions.
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